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Photo par Culture pour tous
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Métiers d’art

Naviguer entre cultures : atelier de canots d’écorce

Découverte et expérimentation d’un savoir-faire autochtone ancestral entre des personnes nouvellement arrivées en Abitibi-Témiscamingue et des membres de la communauté d’accueil.  


Français oral
  • Débutant
Français écrit
  • Débutant
Discipline
  • Métiers d’art
Nombre maximum
  • <10
Durée
  • 2 heures et plus
Séances
  • 7 et plus
Création
  • Collective
Groupe d'âge
  • Jeunes (15-29 ans)
  • Adultes (30-64 ans)
Lieux et organismes collaborateurs
  • Organismes communautaires d’accueil de nouveaux arrivants, centre d’art

Description détaillée

Les parties prenantes et leurs rôles
 
L’activité
 
Clôture du projet
 
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Les parties prenantes et leurs rôles
 

Une mobilisation territoriale concertée
 

Ce projet est né de la collaboration entre plusieurs acteurs de la vie sociale et culturelle du territoire. Il a grandement bénéficié de leur cohésion et de leurs expériences de collaboration dans le cadre d’autres initiatives déployées à Ville-Marie. Les activités ont été réalisées grâce à l’implication de la Direction des communications, de la culture et de la vie communautaire de la Ville, de la bibliothèque publique La Bouquine, du Carrefour Jeunesse-Emploi du Témiscamingue (CJET), du Rift et de l’artiste Karl Chevrier.

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02

L’activité
 

Un apprentissage enraciné dans la culture anichinabée
 

L’activité s’articule autour de la construction d’un canot d’écorce, objet qui porte en lui certaines idées et valeurs que l’artiste souhaite transmettre aux participants. Premièrement, la valeur du respect : pour récolter les matériaux de l’atelier (écorces d’arbres), il faut faire preuve de patience : « on prend seulement ce qu’on utilise ». L’artiste souligne ainsi l’importance de préserver les ressources pour les générations futures et de ne prélever que ce qui est strictement nécessaire. Par ailleurs, la fabrication des canots représente un défi technique : il n’y a ni colle ni clous, que des éléments naturels (bois, racines, écorce), conformément aux savoir-faire autochtones.

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03

Clôture du projet
 

Le projet s’est conclu par un vernissage à la Galerie du Rift, coïncidant avec un cinq à sept organisé par le CJET dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. Les canots terminés ont continué d’être présentés aux côtés de l’exposition Terre d’accueil — L’immigration en images au Témiscamingue, présentée par le Rift.

Les canots ont ensuite été exposés à la bibliothèque La Bouquine, au CJET ainsi que dans les bureaux de la mairie afin de valoriser le projet auprès des citoyens de Ville-Marie.

Témoignages

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« J’ai personnellement beaucoup apprécié ce genre d’atelier qui permet de connaître et de tisser des liens avec des personnes de diverses cultures. C’est très enrichissant et je crois que les participants nouvellement arrivés ont pu créer de beaux liens avec des gens d’ici, mais aussi des gens nouvellement arrivés comme eux, ce qui fera sûrement une différence dans leur intégration dans la communauté […]. De plus, le fait que [nous soyons] une petite communauté, cela amène plus d’occasions de revoir ces mêmes personnes. À refaire assurément. » – Christine Drouin, Responsable de la bibliothèque municipale La Bouquine, Ville-Marie. Responsable du projet pour les bibliothèques.
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