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Photo par Culture pour tous
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Arts visuels

Le tissage est un geste qui prend du temps

Exploration des thématiques de l’immigration et de l’intégration dans une nouvelle communauté à travers la création d’une composition collective.

Photo de couverture prise par : Charles Briand


Français oral
  • Débutant
Français écrit
  • Débutant
Discipline
  • Arts visuels
Nombre maximum
  • <10
Durée
  • 2 heures et plus
Séances
  • 4 à 6
Création
  • Collective
Groupe d'âge
  • Jeunes (15-29 ans)
  • Adultes (30-64 ans)
Lieux et organismes collaborateurs
  • Bibliothèque

Description détaillée

Les parties prenantes et leurs rôles
 
L’activité
 
Clôture du projet
 
01

Les parties prenantes et leurs rôles
 

L’équipe de la bibliothèque, moteur organisationnel
 

L’équipe de la bibliothèque a joué un rôle central dans le projet, tant dans la conception que dans l’accueil des participants. La responsable de la bibliothèque Émile-Nelligan a été impliquée à plusieurs niveaux : sélection des artistes, soutien logistique, personne-ressource pour les intervenants, recherche et recrutement des participants. Ce dernier point s’est avéré être un défi majeur. L’équipe a fait preuve de débrouillardise en mobilisant son réseau et en contactant des personnes individuellement, par téléphone.

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02

L’activité
 

Des techniques accessibles pour favoriser l’engagement
 

Fort de son expérience comme artiste muraliste auprès d’élèves dans les écoles dans le cadre d’ateliers de médiation culturelle visant une création collective, Boris a guidé les participants — souvent novices— dans une exploration artistique libérée de contraintes techniques. Le processus visait avant tout la création d’une œuvre transportable représentant les vécus et témoignages de chaque membre du groupe.

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03

Clôture du projet
 

Le projet s’est terminé par un vernissage sous forme de cinq à sept à la bibliothèque Émile-Nelligan, deux semaines après la fin du dernier atelier.

L’événement – dans le cadre duquel était également célébré un autre projet proposé par les bibliothèques de Laval dans le cadre de Racines plurielles – a réuni plus d’une trentaine de personnes, dont les participants et leurs proches, des usagers de la bibliothèque, des élus municipaux et les équipes des partenaires du projet.

Les témoignages de Boris et d’une participante, ainsi que le dévoilement de l’œuvre finale et l’exposition de travaux intermédiaires ont généré une certaine fierté et contribué au sentiment d’accomplissement collectif suscité par le projet. L’exposition a ensuite été présentée dans plusieurs bibliothèques du réseau lavallois.

Témoignages

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« Finalement ce n’est pas le résultat qui importe mais plutôt le processus, on travaille avec de la peinture, du papier, des crayons mais la matière première, elle est humaine, elle est sociale. » – Émile Riopel, artiste visuel et médiateur culturel.
« Prendre un moment pour se reconnecter, pour créer, pour mettre nos mains à l’œuvre et suivre notre intuition artistique, c’est ainsi que je décrirais cette expérience d’art collectif. Entrer en contact avec les autres participants, partager un objectif commun, tout en étant guidé par un artiste expérimenté, m’a permis de raviver un élan artistique trop longtemps négligé. Le résultat final importe peu ; c’est le processus et sa profondeur qui nous unissent en tant qu’êtres humains. Il nous a permis de tisser de nouveaux liens, et c’est ainsi qu’il faut apprécier cette œuvre que nous avons créée ensemble. Merci de m’avoir offert l’opportunité de nous rencontrer et de prendre un moment pour créer, ensemble. » – Camille, participante à l’atelier.
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